Déméter
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 Mage sans couleurs

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Sans couleurs

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Feuille de personnage
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MessageSujet: Mage sans couleurs   Mage sans couleurs Icon_minitimeDim 5 Oct - 21:35

Nom : /


Prénom : /


Surnom : Le Phénix, L’utopiste, l'Instigateur, l'Assassin , le Flamboyant,

et plus communément pour ce qui osent: Le Mage noir/sans couleur.


Il est toutefois fortement déconseillé d'utiliser ces quelques sobriquets


Sexe : Masculin


Age : J’ai vécu dirons-nous, durant de longues années, cette période s’étend sans pour autant que je ne puisse en divulguer l’écoulement avec précisions. Mais je peux assurer, que je ne fais pas mon age. Bien sûr, mon apparence n’est pas commune, Mais encore faut il me voir véritablement. Si vous me croisez, vous ne saurez pas qui je suis, je n’ai pas le choix, le déguisement est sans doute un de mes meilleurs atouts. Tout ça pour dire que les ans ont peu de prises sur moi. Vous me donneriez la vingtaine.


Histoire :
J’ai toujours eu une affinité particulière avec le feu. Tout le monde a fait cette expérience étant petit, de glisser un doigt au-dessus d’une bougie, et bien moi, je n’ai pas réagi comme la majorité, en hurlant; j’ai laissé mon doigt dessus.

Les enfants qui possèdent des dons les reconnaissent tous à partir d’un certain age en un contact brutal avec l’un des quatre éléments.
Certains se noient et en appellent au vent afin qu’une puissante bourrasque les repose sur la rive, d’autres auraient ordonné aux racines les plus proches de serpenter jusqu'eu ou bombé la terre sous leurs pieds afin de leur sauver la vie.

Dans mon cas, la découverte fut beaucoup plus simple car l’élément qui m’affronta fut miens.
C’est courant diriez-vous que les bambins tolèrent le feu durant leur jeunesse et le maîtrisent peu a peu. Pour ma part, à cinq ans, j’ai posé ma manche sur la flammèche et je me suis immolé. Ça peut paraître barbare, mais j’ai trouvé ca fascinant.

Et je n’ai pas brûlé, les tissus qui me couvraient eux ont cédé bien sur, moi non, j’ai lutté avec ce fourmillement, j’ai refusé qui me dévore, et sans véritablement le soumettre, à cinq ans j’ai fait un pacte avec le feu.
A dix je pouvais le créer à partir de n’importe quoi en concentrant les molécules nécessaires que je parvenais à isoler.Je devenais dangereux et mes proches se débarrassèrent de moi avec plaisir et me confièrent sans remords à celui qui allait devenir mon maître.

Mes parents… non, je ne leur en veux pas, au contraire, je sais que si mon père avait peur de moi, ma mère, elle, possédait aussi un don et m’a confié à cet personne pour mon bien, pour m’aider à contrôler la force destructrice qui me possédait.
Je leur en suis reconnaissant.

La différence fait peur, même dans un environnement comme le mien. De nos jours, ils sont oubliés ces temps anciens ou presque chaque enfant possédait le pouvoir, ou chaque enfant, chaque être humain avait une terre qu’il partageais volontiers et était accepté comme tel. C’était pourtant le cas, et j’ai connu cette époque d’avant guerre ou tout reste gravé dans la mémoire comme idyllique, les broutilles s’effacent ou semblent agréables, tous les petits tracas quotidiens, qui faisaient mes pleurs pourtant, me semblent aujourd’hui si doux comparé aux massacres qui eurent lieux et que notre merveilleuse diplomatie cache et nie avec véhémence.

On me dit cruel et monstrueux, voir un peu fou. Je ne saurais contredire ces faits. Mais vous dit-on pourquoi et comment on me façonna cette image ? Je dis « on », car bien qu’ayant spontanément réagis comme cela, il s’agit d’une réaction.
REACTION.

Je n’ai jamais été méchant, pour le plaisir d’être bestial. Non, et c’est peut-être pour cela qu’ils me trouvent dangereux. Je suis leur création, même s’ils n’ont pas su voir ce qu’ils concevaient. Je n’aime pas la violence, je n’ai jamais aimé cela.
Petit garçon, on me craignait, parce que j’étais le meilleur, mais jamais même par vengeance, je n’aurais songé à faire du mal grâce au feu, le feu était bon, il était chaud, doux, et m’obéissait.
J’aurais tapé a grands coups de poing, ou du plat de ma lame comme on me l’avait enseigné, mais tuer ?

Pourquoi tuer ?

Pourquoi prendre la vie d’un autre ? J’avais ce pouvoir, j’en étais conscient, mais mon maître, mes parents et mon environnement m’avaient forgé tolérant, peut être trop tolérant. La planète clef, ma planète, fut subitement envahie, ils déferlèrent en vagues violentes, se succédant, les hommes d’abord, puis les phallènes et enfin les tellians.


Les Asgariths eux, étaient déjà parmi nous depuis longtemps, mais pacifiste, nous étions bien, l’une des meilleures magiciennes que j’ai connu en était une, ma mère. Ne me demandez pas si mon père était vraiment mon père, je ne saurais vous le dire. Il ne m’a jamais intéressé, ne m’a jamais aimé, et très probablement, mon père comme ma mère était animal.

De là que proviendrait ma fougue ? Possible, mais il faut vraiment me pousser dans mes retranchements pour voir cette part refoulée au cœur de mes gènes ressortir. Pour voir briller dans me regard la lueur sanguine du fauve.
Non, je suis bien plus froid que cela. Je ne tue même pas par plaisir franc. Bien sûr, l’excitation et l’odeur du sang me sont agréable, j’aime être chasseur. Mais comme tout le monde n’est-ce pas ? Qui accepte volontiers d’être proie ?

La guerre, sanglante déchirure. Elle a ruiné ma vie.

Mon quotidien était simple, je vivais trois lunes chez mon maître, entouré d’autres enfants aussi talentueux que moi, qui avaient été repérés pour être formé à aider, soigner, enseigner. Une école ne comprenant qu’une quinzaine d’élèves si vous voulez, créer par une personne atteinte de folie et de bonnes intentions. Une personne d’une sagesse redoutable et qui possédait les Quatre Dons.

Nous l’appelions An, je ne sais quel était son véritable nom, mais An possédait les quatre dons. Mon maître avait sous ses ordres l’eau, le feu, l’air et la terre, les quatre éléments qui ensemble formaient l’univers. J’appris bien plus tard que c’était une absurdité, mais pour un gamin tel que moi, posséder l’univers forçait un brin l’admiration.

C’est certainement l’être que j’aimai le plus au monde, non seulement pour son intelligence sa ruse et sa pédagogie, mais également pour son intemporelle beauté. Cette aura qui déifiait sa silhouette.

Nous l’aimions tous.

Pas les envahisseurs.

La puissance fait peur. Ces bâtards de Tellians lancèrent une attaque dans ma région, tuèrent sans pitié, violèrent, pillèrent, et pire, ils se nourrirent de nous. Jamais n’avions nous vu de telles créatures, belles, charmantes, mais d’une violence psychologique telle que mon peuple céda, ils les poussèrent au suicide, les rendirent fous. Infâmes crachats vicieux ! Rebut d’esprit !

Ils ont tué ma mère. Mon père avait fui depuis longtemps, mais ma mère luttait, elle restait dans notre petite maison afin de m’accueillir lorsque après trois lune enfin, j’en passais une dans ses bras, à lui montrer mes nouveaux acquis.

J’avais 13 ans lorsqu’en rentrant chez moi je vis la clôture dévastée, la porte entre ouverte. Ces images restent en moi comme un film de mauvaise qualité imprimé sur une pellicule en nitrate de cellulose, hautement inflammable.

J’ai hésité, j’ai tellement hésité en voyant cette porte qui m’appelais et me repoussait, m’alarmant, me terrifiant.
J’ai eu si peur.
Sans que je ne m’en rende compte, de lourdes larmes s’étaient mises à rouler sur mes joues, mon corps ne m’appartenait plus et tremblait, secouer par de petits spasmes incontrôlables. Je n’ai pas bougé, pendant un temps qu’une fois encore je ne saurais préciser, plusieurs heures peut-être.
Mes pieds d’eux-mêmes se sont dirigés vers l’entrée et j’ai poussé le battant de bois.
Je l’avais su, et je le voyais.
Ma petite mère, si jolie pourtant, allongée au sol, le visage crispé, déformé par la folie, une fourrure douce que je connaissais bien recouvrant un de ses bras et une partie de son dos. Elle était nue et à la substance liquide qui avait séché en de longues traînées sur ses cuisses, je devinais, bien qu’à l’époque mal informé sur la question, qu’un groupe d’hommes était passé sur elle tandis que d’autre se nourrissaient de ses pensées.

Nous avions tous entendu parler des milices qui circulaient, semant la terreur au plus profond de nos campagnes.
Cela faisait peur, mais nous, pauvres gosses, prenions cela pour des contes et légendes.

J’ai regardé la dépouille nue et froide et suis aller prendre une lourde couverture plus loin dans une armoire. J’ai recouvert le corps, ne laissant que sa tête aux cheveux roux en dépasser, et soulevant le bras du cadavre de ma mère, je me suis glissé contre elle, tout contre elle, pour pleurer et mourir à ces côtés.

La suite, on me l’a racontée, je ne m’en souviens pas.
Mon maître a appris la nouvelle, je ne sais comment, et ne m’ayant pas vu revenir, il est venu me chercher.
Il m’a trouvé au cœur d’un brasier, nu et couvert de cendre. Il m’a trouvé dans les décombres de ma maison. Il m’a réveillé et je me suis levé, comme apaisé, rayonnant. Il n’y avait plus de corps, plus de passé, plus d’enfance. Il n’y avait que moi, mon pouvoir, la guerre.

J’ai toutefois gardé une certaine rancune contre les Telians.
Je ne les aimes pas.

J’ai repris mon entraînement, je surpassais An en puissance et en habileté, j’étais un virtuose des flammes. Mais j’en voulais plus, j’épatais les foules, j’aimais ça.
Et surtout, j’attirais le regard favorable des gouvernements qui se succédaient avec les années. Phallènes, Tellians, humains, couillons en tout genres.
J’étais toujours du côté des gagnants.

Le temps passa vite dès lors. Mon maître voulu prendre d’autres élèves, car ceux qu’il avait entraîné avaient fini leur formation et enseignaient à leur tour, moi seul restait près d’An, je n’enseignais pas, car selon moi ça n'avait pas d'interet. Mais j’étudiais, je faisais de petits tours de magie, voir de grandes démonstrations en public qui me permettaient de gagner ma vie correctement, et j’appris à voler.

J’avais eu connaissance d’un ouvrage ancien, traitant d’une magie ancestrale et dévastatrice, la magie du chaos. Intrigué bien sur, mais également fasciné et obsédé, car je me savais doué de ses dons.
Je le savais, j’en avais l’intime conviction, il le fallait !

Ce livre parcheminé était retenu dans une collection privée, personnellement gardée par son propriétaire Maître Hurbons, l’un des grands de la société de l’époque, aujourd’hui encore une famille réputée proche de la royauté.
J’ai mis la main dessus, mes facilités en langue me permettaient d’infiltrer toutes les communautés, de me faire passé aussi bien pour un Nysétian que pour un Minérian, quelle qu’en soit la colonie, quelle que soit la planète, j’imitais à l’identique la moindre prononciation.

Avez-vous remarqué la facilité avec laquelle les gens vous accordent leur confiance lorsqu’ils vous croient de leur ethnie, de leurs conditions et origine sociale ? J’en jouais et j’en joue encore aujourd’hui.

Voilà comment par maints artifices, je parvint à me glisser dans l’une de ces nombreuses troupes de théâtre dont il aimait divertir sa cour, voilà comment je pu m’infiltrer jusqu'à la bibliothèque en demandant a la flamme d’une bougie qui illuminait son chevet d’aller saluer le lourd rideau de velours de son lit.
Bien sûr, j’étais déjà assez habile pour que personne ne repère la subtile utilisation de ma magie, bien sûr, personne ne s’inquiéta car aussitôt un élémentaire d’eau fit taire le feu, et seul le pauvre bougre qui avait fait la chambre ce jour la fut rabroué de n’avoir éteint la bougie qui siégeait si près de la fenêtre.
Durant ce temps et cette diversion des plus basiques, je pus entrer sans ombrage dans sa bibliothèque et sélectionné selon mes besoins, déviant tranquillement ses pièges patauds.

Scandale !

Oui, mais près de cinq jours après que je ne me soit fait la belle.

On rechercha le brigand, inutilement car aucun indice ne permettait son identification. Quand je commet un vol, je le commet parfaitement. Laisser des traces est un manque de professionnalisme impardonnable.

Le précieux volume m’apparut comme une révélation. Si j’avais ce chaotique pouvoir, il était sûr que jamais encore je n’en avais fait usage. Car s’il était puissant, il était aussi d’une incroyable force destructrice qui avait sans nul doute un impact sur son condensateur. Une famille, une seule grande et belle famille possédaient ce don. Elle régnait sur une petite planète couverte à quatre-vingt-dix pour-cent d’eau. Cette famille…

Je sus immédiatement qu’elle constituait un danger pour ma terre.

J’aimais cette planète, elle était la source de ma vie, de ma force, et bien que ne l’ayant jamais quitté, j’étais persuadé de n’être jamais ailleurs aussi bien que dans ses draps meubles et son lit de terre soyeux.

Je ne dit pas que Déméter est douce, non, c’est un lieu rude pour qui n’en connaissent pas les contours. Mais je les connais bien moi, je les connais très bien.
Son désert immense, ses forêts arboricoles ou tropicales, ses petits coins calmes de campagne, ou encore ses îles sauvages et paradisiaques.
Je dois reconnaître qu’aujourd’hui comme a l’époque, les atlantes me répugnent. M’immerger n’est pas un de mes loisirs, et je ne m’adonne à cette pratique qu’en cas d’obligation.

Cette terre qui est mienne. Peu sont ceux qui peuvent dire cela sans mentir. Je suis né dans ses flux, au centre de deux brises d’énergies mouvantes. Je suis enfant de ces ondes et créations de ceux qui les gouvernent. Je n’ai pas de comptes à rendre aux envahisseurs qui l’ont violée, pillée, rendue exsangue.

Déméter la nomment-ils.

Oui, elle est fertile notre belle planète.
Féconde maintenant que son peuple s’est ouvert les veines, qu’il l’a nourri de son sang.

Merci de votre aide, de vos guerres, lynchages et autres massacres, merci de l’or rouge versé pendant des siècles qui abreuve et satisfait la terre jusqu'à ce qu’elle en regorge. Merci joyeux boucher qui gouverne t en une paix hypocrite et mensongère.

Déméter, planète fertile… Peut-être te nommera t on Hadès dans les temps à venir ?


CECI N'EST PAS MA FICHE !!! PRIERE DE NE PAS VALIDER PETITE MISTOUPETTE AHAHAHAHAH AH AH !!!


Dernière édition par Sans couleurs le Dim 16 Nov - 16:27, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Mage sans couleurs   Mage sans couleurs Icon_minitimeSam 15 Nov - 16:59

Fonction :

Ma fonction ?
Car j’aurais une fonction ?

Être, vivre, se mouvoir, jouir d’une liberté éphémère, est une fonction ?
Comme c’est réducteur, ainsi attribuer un rôle a un peuple, donner un sens a l’inutile. Quelle tristesse, n’est ce pas misérable de restreindre une vie a sa fonction, de juger l’importance d’un esprit a la place qu’il prend dans l’échelle sociale de son monde… Je n’aime pas les fonctionnaires. Ils m’ennuient drapés dans leur fierté, se frictionnant de leur étroite vision totalitaire. Je ne fonctionne pas, je vis comme je l’entends.
Hurlant mes droits et vengeant ma terre, m’obstinant à me battre sur tous terrains afin que seule l’emporte la fougue libertaire qui agite nos membres !
Assassins, castrateurs, ma fonction est de vous faire expier vos crimes vicieux, que vous cessiez de supputer, crachant sur mon sol, le venin insidieux qui dégouline de vos babines putréfiées au travers de vos paroles. Que vous cessiez de polluer les cœurs et les âmes de ces êtres indépendants qui formaient mon peuple, que vous arrêtiez de broyer l’indépendance et de soudoyer les esprits libres ! Ma fonction… C’est d’être votre bête noire. D’être partout et nulle part. D’avoir des oreilles et des yeux a chaque coin de rue, de vous chasser, de vous traquer, de vous faire assez peur pour que vous fuyiez a mon approche, pour que vous repreniez vos vaisseaux et vos terreurs et qu’enfin la paix et l’indépendance revienne à ma planète.
Ma fonction est de vous éliminer, pour le bien de ma population.

Appartenance :
Toujours l’aspect sectaire de vos guildes. Appartenance ? Diable ! Je n’appartiens qu’à moi-même, je poursuis ma propre quête et si je dois mourir pour elle, il en ira de ma propre décision et non de celle d’un autre ou d’une obligation quelconque.
On a toujours le choix dirais-je, même si parfois ils sont plus durs que d’autres.
La mort ou l’obéissance ? Libre a chacun de choisir la mort. Je laisse ce type de choix, le choix est important. Il guide la vie dans ce genre de circonstance. La trahison d’ailleurs, quel principe absurde ! Pourquoi ne changerait-on pas d’avis ? Si mon second me déçoit et que je le juge incompétent, voire vendu, pourquoi n’aurais-je pas le droit de le tuer ? C’est extrême comme décision, mais de son côté, s’il penche finalement en faveur d’un autre, pourquoi pas ? C’est son droit, et donc ma liberté de me défendre en lui ôtant la vie.

Son choix entraîne le mien.
J’ai mes propres idées, à chacun la liberté de peser le pour et le contre et de me suivre, c’est un choix.

Réputation :
Je suis un vieux mythe oublié, une ombre qui plane sur les petits enfants qui refusent d’aller se coucher. Une des terreurs d’autrefois. Le frisson d’un gouvernement qui ondule sur son peuple. J’ai disparu et ma légende est morte avec moi, étouffée par les médias, tourné en ridicule par les grands orateurs. Emprisonné dans une geôle, privé de tous pouvoirs.

Et maintenant ?

Je suis sorti, j’ai appris à tuer. Qui a dit que la prison rendait meilleur ? Pendant près de cent ans, j’ai ruminé et réfléchis, j’ai entretenu ces flots de magie qui courraient en moi, j’ai appris de mes expériences. Qu’en ai-je retenu ?
La diplomatie en politique, ça ne marche pas. Personne n’a évolué, ce gouvernement reste barbare et restrictif. Frapper ou se faire frapper, soumettre et effrayer ou être enfermé pour avoir osé exprimer son opinion. J’ai massacré, par peur. Mais la peur ne vaut rien chez un monstre tel que moi, je n’ai pas de sentiment, je suis cruel et impitoyable…

Voilà comment se forge une réputation.
Voilà comment j’ai acquis la mienne.
On me dit assoiffé de pouvoir, surpuissant, dominateur, usurpateur. Invisible transformateur, illusionniste de génie… Démon rouge.
Rouge comme le feu de la passion et de l’amour ?

Non, comme le sang.

La vérité est parfois bien déformée par les échos qui ricochent de mur en mur. Et pourtant…
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